mercredi 4 juin 2014

Trondheim - Rørvik, J 3 de navigation

 

La nuit dernière a été calme, malgré le passage en "mer ouverte" sur la quasi totalité du voyage (Molde-Kristiansund-entrée du fjord de Trondheim), ce qui signifie mer possiblement agitée en langage Hurtigruten. Pour autant, dodo dans la cabine 346, comme une paire de bébés. Moi qui suis sensée vomir, je dois m'amariner, ou alors les bateaux sont bien différents de ceux de mon enfance.

Ce matin, vers 8h30, nous avons accosté à Trondheim, lieu du troisième plus grand fjord de Norvège et troisième ville de Norvège après Oslo et Bergen. Un peu plus petite que Brest, cette ville charmante nous a accueilli après une solide marche à pieds (le lieu d'accostage est situé à presque 2 km de la curiosité), pour voir la cathédrale gothique du XIVème siècle, la chapelle de Westminster des rois norvégiens pour ceux à qui l'analogie parle. Il y a également un côté Tour de Londres dans l'endroit, vu que les bijoux de la couronne y sont également gardés. Les Norvégiens sont très fiers de Tronheim, ou ville royale, première capitale de Norvège avant Bergen, puis Oslo. Bon, vu de chez moi, c'est sympa, oui...

Cathédrale de Trondheim

Ce matin, il pleuvait à Tronheim, et la ressemblance avec Brest était encore plus frappante sur ce point précis au moins. Temps très doux en température, mais je me suis mouillé la tête ... Les maisons sur pilotis de la rivière Nidelv sont habituées. Elles nous ont fait penser à Copenhague encore une fois, mais pas à Brest, pour le coup.

Maisons du quartier Bakklandet, le long de la rivière Nidelv

Cet après-midi, de 12h (départ de Trondhein) à 20h45 (arrivée à Rørvik), navigation pure, c'est à dire ballade en mer contemplative. Nous nous sommes installées au pont panoramique, pont 8 tout en haut du navire. Nous attendons le phare de Kjeungskjaer (tchéounntchair, en phonétique) classé monument historique ou autre. Une rencontre particulière, et fascinante. C'est le marin rouge, de son surnom. Je vous prie d'imaginer la nuée de récifs environnants, qui justifie la présence du gardien historique.

Et en bateau, c'est combien de temps ?
Le marin rouge (Tchéounntchair)

Nous continuons à somnoler dans notre mirador protégé des embruns et du vent, avec les jumelles d'une main, le clavier pour le blog de l'autre, et le reste du confort très près. La mer est d'huile, le bateau avance vers Rørvik, autant dire vers nulle part (les 600 îles et plus de l'archipel de Vikna, 4000 norvégiens à Rørvik).

Le cercle polaire arctique est pour cette nuit. Nos gentils transporteurs ont organisé un jeu-concours, avec un prix pour celui qui va trouver l'heure exacte (à la minute et à la seconde près) du franchissement du cercle polaire arctique. J'espère qu'on ne vas pas nous réveiller pour cela, vu que cela semblerait être prévu entre 6h et 8h30 du matin (et que nous l'avons déjà passé une fois dans chaque sens, donc on est vach'tement blasées, nous...). Au fait, demain il fait beau et nous rejoignons les îles Lofoten. De quoi rajeunir de cinq ans sans problème ;-)) .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire